Edition 1717 bible francois lemaistre sacy bible port royal 0

Histoire de la traduction

  • Period: 50 to 3300 BCE

    l'Antiquité

    La traduction tient une place essentielle dans le monde antique cet époque qui commencé entre les année 3200- 3300 av. de J.-C.
  • 284

    Livius Andronicus

    Livius Andronicus
    C'est le premier traducteur européen connu.
  • 300

    Les distinction de Cicéron

    Les distinction de Cicéron
    Cicéron distingue ainsi deux formes de traduction : au premier
    degré, ce que l’on pourrait appeler la traduction proprement dite, celle de l’« interpres» ; au deuxième degré, celle de l’« orateur ». C’est faire rentrer cette forme supérieure de traduction dans le domaine de la rhétorique – et, plus exactement, de l’imitatio.
  • 300

    Le méthode de Philon

    Le méthode de Philon
    Ce méthode de traduction consiste en traduire de façon et mesure de ne pas altérer les textes sacrés.
  • 300

    L'injoction de Cicéron

    L'injoction de Cicéron
    Cicéron se basait qu’il ne faut pas traduire « verbum pro verbo » « mot à mot » sinon « idée par une idée que j’exprime »
  • 300

    Saint Jérôme

    Saint Jérôme
    Saint Jérôme a introduit une distinction importante, il fait la différence entre les textes religeux et textes profanes au regard de la traduction. De le cas de texte religeux, il se centre que la traduction sde doit faire « mot par mot ».
  • Period: 476 to 1492

    Moyen Âge

    Le début fut à la fin de l'Empire romain d'Occident
  • 477

    Le latin

    Le latin
    Pendant tout le Moyen Âge, à l’émergence d’une langue en
    mesure de rivaliser avec son modèle, voire de le dépas
    ser, processus qui s’échelonne sur plusieurs siècles, fai
    sant du latin la nouvelle langue dominante au sein de
    l’Empire
  • 478

    Le terme « bilinguis »

    Le terme « bilinguis »
    Selon le note Claude Hagège, ce terme se devient dans un terme péjoratif, sens qu’il garde d’ailleurs en français médiéval : le grec est peu à peu abandonné au proft du seul latin.
  • 489

    Des traductions en France

    Des traductions en France
    La multiplication des traductions des langues classiques en
    français et des « imitations» des modèles grecs et latins, voire italiens, phénomène qu’amplife le développement de l’imprimerie.
  • 1305

    Dante vs Luther

    Dante vs Luther
    À la différence de Dante qui plaide la cause de l’expression en « langue vulgaire » dans De vulgari eloquentia (1303-1305) et a travers de son œuvre, Luther forge la langue allemande au travers de la traduction : comme il s’agit de la Bible, il va de soi que la part
    d’« invention » que présuppose l’imitatio des Latins n’a pas sa place
  • Period: 1400 to

    Renaissance

    La Renaissance est une période cruciale dans l’histoire de la traduction des textes anciens.
  • 1500

    Les barrières et l'appropiation clé de la Renaissance

     Les barrières et l'appropiation clé de la Renaissance
    Plus généralement, à cette époque, les barrières que l’on établit aujourd’hui entre original et traduction, auteur et traducteur, étaient bien plus fuides, pour ne pas dire carrément abolies. L’« appropriation clé de la Renaissance, a pu en Angleterre prendre des
    proportions extrêmes, qui semblent renvoyer à l’esprit
    de conquête des navigateurs élisabéthains.
  • 1539

    Le français comme seule langue du royaume.

    Le français comme seule langue du royaume.
    L’instauration du français comme seule langue du royaume fut par l'ordonnance de Villers-Cotterêts c'est aussi dont par le biais de la traduction, des emprunts massifs sont faits aux langues étrangères, quand ils ne sont pas obtenus par imitation directe.
  • 1540

    Étienne Dolet (1509- 1546)

    Étienne Dolet (1509- 1546)
    L’un des premiers théoriciens de la traduction à la Renaissance
    est Étienne Dolet (à qui l’on doit en français le mot « tra
    duction », apparu en 1540).
  • 1559

    Jacques Amyot- Vies parallèles de Plutarque (1559)

    Jacques Amyot- Vies parallèles de Plutarque (1559)
    Pour comprendre la traduction dans toute sa diversité, il ne sufft donc pas d’opposer les « mots» aux « sens».
  • 1565

    La traduction par l'imitation selon Ronsard

    La traduction par l'imitation selon Ronsard
    la traduction, « rendre » mot à mot (« verbum de verbo ») ou
    sens pour sens (« sensum exprimere de sensu ») mais
    encore se permet de transformer délibérément le texte
    original dans le cadre de l’« imitation » mais ne correspond plus à l’idée que l’on se fait habituellement de la traduction de nos jours.
  • Le français

    Le français
    Pratique courante à l’époque : par rapport au latin et, à plus forte raison, au grec,le français était de loin la langue la mieux maîtrisée.
    Le français est donc l’« avenue » qui aura permis aux classiques de pénétrer dans la langue et la littérature de l’Angleterre
  • Le terme « plagiat »

    Le terme « plagiat »
    Le terme de « plagiat » ne devient péjoratif qu’au xviiie siècle, « c’est-à-dire au moment où l’originalité devient une valeur littéraire.
  • Period: to

    Les XVIIe siècle - XVIIIe siècle

    Les XVIIe et XVIIIe siècles mettront les considérations esthétiques au premier plan en matière de traduction.
  • Le principe d'énonce Amyot

    Le principe d'énonce Amyot
    Selon Amyot, on ne pourrait s'exprimer plus clairement : la «
    fidélité » nécessaire, n’est pas suffsante. Il est indispensable de lui adjoindre la beauté, sans laquelle la traduction se condamnerait à sortir des « belles-lettres».
  • Le roi Jacque 1er

    Le roi Jacque 1er
    Le roi Jacques 1er ’impose : la Bible « autorisée » qui est un monument de la littérature de langue anglaise.
  • Lemaistre

    Lemaistre
    À l’époque des Belles Infidèles, les tenants de la fdé
    lité au texte existent néanmoins, comme Lemaistre. La littéralité sont subordonnées au respect du style de la langue classique : il n’est donc plus question que la traduction « enrichisse » comme au siècle précédent la langue française.
  • L'infidélité

    L'infidélité
    L’« infidélité » est donc une notion toute relative. Non que les traducteurs ne se soient jamais donnés de règles en la matière, bien au contraire
  • La polémique

    La polémique
    Le fossé entre les adeptes de la traduction littérale et de la traduction « libre » ira se creusant pour aboutir à la polémique qui opposera, au xviiie siècle, Mme Dacier et Antoine Houdar de la Motte, appelée par la suite seconde querelle des Anciens et des Modernes.
  • Nicolas Perrot (1644–1717)

    Nicolas Perrot (1644–1717)
    En 1637 entré à l’Académie et transforme ainsi auteurs latins, grecs ou espagnols en les traduisant, même s’il estime que ce qu’il fait n’est pas « proprement de la traduction », car « cela vaut mieux que la traduction, et les Anciens ne traduisaient pas autrement1».
  • La fin du XVIIIe siècle

    La fin du XVIIIe siècle
    « La question de l’appartenance du texte littéraire, la valorisation de l’individualité et de l’originalité dans la création artistique sont le fait d’une esthétique romantique qui remonte à la fn du xviiie siècle .»
  • Period: to

    L'époque contemporaine

    À partir de l’influence précédente les contemporains cherchent à changer les méthodes.
  • Dryden distingue trois formes de traduction

    Dryden distingue trois formes de traduction
    Dryden distingue trois formes de traduction : la première est la traduction littérale (qu’il nomme « métaphrase ») ; la deuxième est la traduction proprement dite (appelée d’abord « paraphrase » mais rebaptisée simplement « traduction » dans la préface de 1697 à ses traductions de Virgile) la troisième, l’« imitation » (ensuite appelée « paraphrase »).
  • Goethe distingue un cycle de trois sortes de la traduction

    Goethe distingue un cycle de trois sortes de la traduction
    La première se limite à transmettre l’œuvre telle qu’elle
    est dans la langue originale ; c’est ce qu’aurait fait Luther
    en traduisant la Bible. La deuxième présente l’œuvre
    de telle sorte qu’elle paraît avoir été composée dans la
    langue de la culture réceptrice c'est-à-dire la traduction vient alors
    se substituer à l’original. La troisième est une synthèse des
    deux précédentes.
  • L'anglais

    L'anglais
    L’anglais est, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la langue la plus traduite dans le monde.
  • Le fait de la traduction anglo-saxon

    Le fait de la traduction anglo-saxon
    Le fait que la traduction dans le monde anglo-saxon
    (moins ailleurs, mais c’est la tendance dominante) obéit à des normes de lisibilité et d’élégance qui doivent donner au lecteur l’impression que ce qu’il lit a été écrit directement dans la langue traductrice, cette « transparence » renforçant encore l’effet uniformisant de l’ethnocentrisme au détriment des autres
    cultures.
  • La traduction littérale

    La traduction littérale
    Comme à Rome ou à l’époque de la Renaissance,
    la traduction « littérale » était considérée comme le
    moyen d’enrichir la langue, la littérature et la culture de
    l’Allemagne, permettant ainsi de « féconder le Propre
    par la médiation de l’Étranger3 ».
  • Le xxe siècle marque en effet la victoire de l’esprit sur le littéralisme du siècle précédent

  • Le XXe siècle

    Le XXe siècle
    Le XXe siècle marque l’apparition des premières véritables théories de la traduction, dont l’infuence ne fait que croître dans les pays les plus divers. Nous sommes donc mieux armés pour comprendre la traduction et ses enjeux.