François Hollande, trois ans de campagne

  • "Le sentiment du devoir accompli"

    Après onze ans à la tête du Parti socialiste, François Hollande quitte la rue de Solférino dans le contexte du calamiteux congrès de Reims, qui voit les différentes fractions se déchirer. Avec deux défaites à l'élection présidentielle, son bilan est jugé mitigé, même si lui déclare avoir "le sentiment du devoir accompli".
  • "Il faut préparer 2012"

    Le désormais ex-premier secrétaire déclare être dans "une démarche de travail" dans la perspective de la prochaine élection présidentielle. Selon lui, si le PS veut gagner, il lui faut "de la pugnacité, de la crédibilité et de l'unité".
  • "Il manque un leader naturel au PS"

    Interrogé sur le fait de savoir s'il manquait "un leader au PS", François Hollande répond: "il manque un leader naturel sans doute, mais ça se fabrique, ça se forge, ça se démontre". Il déclare également : "Aujourd'hui je ne suis pas candidat à être président de la République. Ca viendra… on verra… selon les circonstances". Il rejette enfin l'idée d'une primaire ouverte.
  • "Moi, je ne suis pas comme les autres"

    Alors que les rumeurs autour d'une probable candidature à la présidentielle s'accumulent, le député de Corrèze déclare : "Moi je ne suis pas comme les autres, je considère que ce que j'ai à faire c'est apporter toute mon attention, toute ma vie aux idées et aux propositions, et c'est ce que je vais faire." Sans préciser de quels "autres" il parle…
  • "Je me prépare"

    "Oui, je me prépare, et en me préparant, je contribue à la préparation de la famille socialiste", déclare François Hollande. "Je veux travailler sans compliquer les choses, parce que j'ai le respect de mon propre parti et de son unité. Mon activité et mon comportement doivent être utiles aux socialistes." Le député a par ailleurs lancé une association, "Répondre à gauche".
  • Besoin de "transformations" au PS

    Après l'échec du PS aux élections européennes, François Hollande appelle à "faire les transformations, les changements" nécessaires pour "être capable de donner une cohérence et une ligne politique au Parti socialiste".
  • Une fiscalité "lisible, juste et responsable"

    François Hollande appelle à une remise à plat de la fiscalité en forme et présente sa proposition de réforme globale, voyant dans ce sujet "un lieu de confrontation majeure pour 2012 avec Nicolas Sarkozy".
  • "Droit d'inventaires"

    "Droit d'inventaires"
    François Hollande publie un livre d'entretiens dans lequel il revient sur ses années à la tête du PS. Il trace également un portrait idéal du candidat pour 2012 : "avoir confiance en soi, en ses valeurs", "porter un projet simple, cohérent, crédible, ce qui interdit l'esprit de catalogue", "affirmer une stratégie d'alliances lisible", "être incarné par une personnalité à la légitimité incontestable".
  • "Je ne suis plus dans les petits rôles"

    "Je me prépare" à 2012, répète Hollande. Alors que son nom est évoqué pour succéder à Philippe Séguin à la Cour des comptes, il affirme que "ce n'est pas (son) destin". "Je suis dans la vie politique", dit-il, "je ne suis plus dans les petits rôles ou dans les personnages secondaires".
  • Pour une alliance avec les écologistes

    François Hollande se dit favorable à une candidature commune à la présidentielle et un "accord de gouvernement" avec Europe-Ecologie, répondant à une proposition de Daniel Cohn-Bendit.
  • "Pas gêné" par DSK

    "Pas gêné" par DSK
    Interrogé sur la popularité du directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, Hollande répond n'être "gêné par personne". "Souvent, les sondages ne reflètent pas la réalité d'une vie politique, mais plutôt l'appréciation sur telle ou telle personnalité", explique-t-il.
  • Vite, un candidat !

    François Hollande répète à qui veut l'entendre qu'il faut désigner un candidat socialiste "avant l'été 2011, c'est à dire au mois de juin". Il s'oppose ainsi au calendrier mis en place par le PS, qui prévoit une primaire en octobre 2011. "Investi en novembre, il disposerait d'à peine deux ou trois mois pour se transformer en un champion pour la gauche, capable de bousculer la droite", estime-t-il.
  • "La primaire, ce n'est pas pour figurer"

    La future primaire du PS n'est "pas un concours", selon François Hollande. "La primaire, ce n'est pas pour figurer, témoigner, négocier. Il faut s'y préparer humainement et politiquement." "Chacun défend ses atouts", estime-t-il, ajoutant : "Mon atout, c'est moi".
  • "Parlons de la France"

    François Hollande diffuse sur Internet un texte intitulé "Parlons de la France", un recueil d'analyses et de propositions. "Pas encore un programme" mais "la trame d'une démarche".
  • Valérie Trierweiler, "la femme de (sa) vie"

    François Hollande rend public dans Gala sa liaison avec la journaliste politique Valérie Trierweiler. "La femme de (ma) vie", affirme-il, tout en entendant rester "pudique".
  • "Les conditions d'une défaite de Sarkozy sont réunies"

    Très offensif envers le président de la République, François Hollande se "méfie des pronostics" mais estime néanmoins que "les conditions objectives d'une défaite de Nicolas Sarkozy sont réunies".
  • Ne pas être "timide" sur la sécurité

    François Hollande estime que la gauche ne doit pas être "timide sur les questions de sécurité, rappelant cependant que "ça ne doit pas être au coeur de ce que nous avons à proposer : la proposition majeure, c'est par rapport à la jeunesse".
  • Sa décision est prise

    François Hollande indique qu'il a pris sa décision "depuis plusieurs mois" quant au fait de se présenter à la primaire socialiste. "Je ferai connaître ma candidature lorsque je l'estimerais opportun".
  • "Un candidat normal"

    "En 2012, il faudra un candidat normal. Pas banal, mais grave, stable et rassembleur", estime François Hollande.
  • Un 21 avril "peut se reproduire"

    François Hollande met en garde la gauche contre un nouveau 21 avril en 2012 : "Si le candidat ne réussit pas à s'imposer comme la force d'alternance et si les gauches sont présentes de manière désordonnée alors le risque existe."
  • "Je n'ai d'arrangement avec personne"

    Alors qu'il a fait part à Dominique Strauss-Kahn de sa détermination à être candidat, François Hollande assure que sa "décision ne se détermine par rapport à personne d'autre que les Français". Allusion au "pacte de Marrakech" conclu entre DSK et Martine Aubry.
  • "Je suis prêt"

    "Aujourd'hui, étant arrivé après un travail de propositions et de réflexion à une forme de maturité, je considère que je suis prêt", affirme François Hollande. Il précise cependant attendre les élections cantonales pour "se déclarer officiellement". Il fait d'ailleurs du maintien à gauche de la Corrèze une condition sine qua non pour se présenter.
  • "Aller au bout"

    Après Ségolène Royal, Manuel Valls et Arnaud Montebourg, François Hollande, réélu président du conseil général de Corrèze, se déclare officiellement candidat à la primaire socialiste à Tulle. "Je ferai en sorte de convaincre les socialistes. Si je me porte candidat, c'est pour aller jusqu'au bout."
  • Un credo, "la réussite des jeunes"

    François Hollande donne les priorités de son programme : "Ce que j'apporte de mon côté, c'est d'abord un thème principal : la réussite des jeunes. Ensuite un ordre de priorité: éducation, logement, justice fiscale."
  • Comme Mitterrand, "j'ai fait un long chemin"

    Ce que François Hollande retient de François Mitterrand, "c'est la conquête, c'est la ténacité, c'est la volonté, c'est la capacité de pouvoir traverser des épreuves, franchir des étapes et arriver. Eh bien moi aussi, j'ai fait un long chemin, je ne sais pas si il aura le même dénouement, mais je souhaite que 2012 ait des airs de 1981." Selon un sondage TNS Sofres, Hollande est le leader socialiste qui se rapproche le plus de l'ancien président aux yeux des Français.
  • L'affaire DSK, "une terrible nouvelle"

    Alors que Dominique Strauss-Kahn est inculpé à New York pour agression sexuelle et tentative de viol, François Hollande parle d'une "terrible nouvelle". "Aucune situation, et surtout pas celle-là, ne peut être profitable, à qui que ce soit", affirme-t-il.
  • "Je n'essaie pas de saisir une opportunité"

    Alors que certains strauss-kahniens appellent à faire une pause dans le processus de la primaire, François Hollande juge que cela serait "une contrainte supplémentaire". "Nous avons un calendrier", insiste-t-il. "Je n'essaie pas de saisir une opportunité ou d'être dans une affaire de circonstance", assure celui qui est désormais le favori des sondages.
  • "Il faudra faire un choix"

    Réunis en convention, les socialistes adoptent à l'unanimité leur projet pour 2012. "C'est toujours bien d'être rassemblés, mais ça n'empêche pas que le moment va arriver où il faudra faire un choix", rappelle François Hollande.
  • "Donner du sens"

    "Donner du sens"
    François Hollande dépose sa candidature à la primaire du Parti socialiste, assurant vouloir y "donner du sens". C'est la "première étape d'un long parcours", indique-t-il.
  • "Je veux rassembler"

    Arrivé en tête du premier tour de la primaire, François Hollande appelle au "rassemblement le plus large autour de (sa) candidature".
  • "La force et la légitimité"

    Vainqueur du second tour de la primaire avec 55% des suffrages, François Hollande "prend acte avec fierté et responsabilité du vote", se félicitant d'avoir obtenu "la majorité large" qu'il avait sollicitée. "Cette victoire me confère la force et la légitimité pour préparer le grand rendez-vous de la présidentielle", ajoute-t-il.