Entre Restauration et Révolution

By GNYnut
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    Louis XVIII - Le Retour Des Bourbons

    Sous le règne de ce dernier, il est très critique et contribue à la chute des ministres réformateurs… et donc – dans une certaine mesure – à la Révolution. Le 8 juin 1795, il devient l’héritier légitime du trône de France. Dans le préambule de la Charte qu’il rédige en 1814, il date d’ailleurs son règne à partir de cette date, comme nous l’avons vu.
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    Charles X - Légitimiste et Absolutiste

    Charles X à partir de 1824 cherche au contraire à revenir vers une forme de radicalité
    monarchique – d’absolutisme – en s’appuyant sur les monarchistes les plus radicaux : les « ultras »,
    le terme est inventé par Joseph Fouché. 1
  • Invasion d'Alger

    Le 14 juin 1830, le maréchal de Bourmont débarque à Alger avec près de 35.000 hommes et une centaine de canons. C’est le début de la conquête de l’Algérie. Il s’appuie sur les 100 navires de l’amiral Duperré.
  • Six Ordonnances de Charles X

    Le roi peut accepter le verdict des urnes et nommer un gouvernement libéral. Charles X fait le choix d’une nouvelle épreuve de force et signe six ordonnances :
    - dissolvent la Chambre des députés ; suspendent la liberté de la presse; ajournent la session parlementaire qui doit s’ouvrir en septembre; modifient le calcul du cens électoral pour écarter la bourgeoisie d’affaire libérale; convoquent les nouveaux collèges électoraux pour septembre; Nomment des ultras au Conseil d’État
  • Révolution de Juillet

    Le 28 juillet 1830 à sept heures du matin, le roi signe une ordonnance qui met Paris en état de siège. Au matin, on compte déjà plus de 10.000 émeutiers dans la capitale. Vers neuf heures du matin, le maréchal Marmont envoie au roi qui se trouve à Saint-Cloud un message dans lequel se trouve la célèbre phrase : « Ce n’est plus une émeute, c’est une révolution ». De fait, les Parisiens en armes sont de plus en plus nombreux. Le 29 juillet 1830, l’insurrection triomphe.
  • Louis-Philippe Intronisé

    Le 9 août 1830 Louis-Philippe est intronisé « roi des Français ». 22 Il n’est donc pas « sacré ». « Voilà le roi qu’il nous fallait, c’est la meilleure des Républiques !» jubile alors La Fayette en étreignant le souverain au balcon de l’Hôtel de ville de Paris.
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    Louis-Phillipe - Le Roi Bourgeois

    Louis-Philippe est né le 6 octobre 1773 à Paris. Le jeune prince est favorable à la Révolution. Comme il a entamé une carrière militaire, il participe aux batailles de Valmy et de Jemappes comme lieutenant-général des armées de la République
  • Jacques Laffite - 2ème Ministère

    Laffitte veut pousser le régime à évoluer vers une voie parlementaire et le pays arriver à la démocratie. Cependant, le roi n’apprécie pas le personnage et ses idées et va chercher à le faire tomber tout en l’assurant de sa parfaite amitié (c’est souvent ça la politique !).
  • Casimir Perier - 3ème Ministère

    Perier veut mettre un terme à l’enfièvrement presque permanent qui touche la capitale, alimenté par les journaux d’opposition. Le 10 avril 1831, il fait voter une loi limitant et sanctionnant les attroupements. Autrement plus grave est la révolte des canuts. Il mort le 16 Avril 1832.
  • Maréchal Soult - 4ème Ministère

    Soult s’appuie sur trois autres grands personnages : Adolphe Thiers (ministre de l’Intérieur), le duc Victor de Broglie (ministre des Affaires étrangères) et François Guizot (ministre de l’Instruction publique et des cultes). Le Journal des Débats parle d’ailleurs, dès le 22 septembre 1832, de « La coalition de tous les talents.»
  • Etienne Maurice Gérard - 5ème Ministère

    C’est la conséquence du travail de sape mené, de l’intérieur, par Thiers et Guizot. C’est donc le cinquième ministère de la Monarchie de Juillet. Il ne va pas durer très longtemps car le nouveau Président du Conseil prend immédiatement parti en faveur des insurgés des émeutes d’avril. Il se heurte donc à Thiers et à Guizot, mais aussi au roi. Gérard démissionne donc le 29 octobre 1834 après des mois de crise.
  • Hughes-Bernard Maret - 6ème Ministère

    Ce modeste ministère qui ne
    comporte que 8 membres – tous du Tiers parti – déclenche une vague de protestations. Pourquoi des
    personnages si peu connus accèdent-ils aux maroquins ? Pourquoi confier la présidence du Conseil à
    un homme criblé de dettes et totalement déconsidéré ? Le nouveau ministère démissionne le 13
    novembre gagnant par là le surnom de « ministère des trois jours ». Le Tiers parti est ridiculisé et roi
    repart donc en chasse…
  • Edouard Mortier - 7ème Ministère

    Comme Soult précédemment, il
    est aussi ministre de la Guerre. En arrière-plan de tous ces changements, on trouve les fortes
    personnalités de Thiers et de Guizot. Ils sont d’ailleurs en rivalité croissante, rivalité qui va miner le
    nouveau gouvernement. Au bout de deux mois, le 20 février 1835, le vieux maréchal qui n’est pas à
    l’aise en politique, jette l’éponge et démissionne. « Pour raison de santé » officiellement…
  • Victor de Broglie - 8ème Ministère

    Broglie est un aristocrate très anglophile, très indépendant et le roi ne l’aime pas mais il
    doit composer… À nouveau, le ministère repose sur un triumvirat cette fois composé de Broglie à la
    Présidence du Conseil et aux Affaires étrangère, de Guizot à l’Instruction publique et de Thiers à
    l’Intérieur.
  • Adolphe Thiers - 9ème Ministère

    Louis-Philippe l’a nommé
    en espérant l’user afin de lui faire perdre de son pouvoir. Il compte aussi sur une rupture entre Thiers
    et Guizot. Le risque est cependant élevé : diviser le centre en opposant le centre-droit (Parti de la
    Résistance - Guizot) au centre-gauche (parti du Mouvement – Thiers) et le centre est le socle politique
    de la Monarchie de Juillet…
  • Louis-Mathieu Molé - 10ème Ministère

    Le comte Molé est un homme d’État expérimenté. Il a été ministre de la Justice sous l’Empire, ministre de la Marine sous Louis XVIII (déjà vu) et ministre des Affaires
    étrangères d’août à novembre 1830. Politiquement, il est favorable au régime en cours, c’est un Orléaniste.
  • Molé 2.0 - 11ème Ministère

    Il s’en suit plusieurs semaines de crise ministérielle à l’issue desquelles, Molé va se succéder
    à lui-même. Il forme donc un nouveau gouvernement le 15 avril 1837 et, en octobre, considérant que
    sa majorité est fragile, obtient que le roi dissolve la Chambre des députés.
  • Soult 2.0 - 11ème Ministère

    Le 12 mai 1839, une société secrète républicaine dite «Société des saisons » tente de déclencher une insurrection à Paris au nom du combat révolutionnaire contre la monarchie. L’insurrection échoue, tous les meneurs sont arrêtés mais elle a le mérite de faire évoluer
    certaines positions. Le maréchal Soult accepte finalement de diriger le nouveau gouvernement.
  • Thiers 2.0 - 12ème Ministère

    Thiers voit cette nouvelle chance comme une revanche et
    pense tenir là, le moyen d’atteindre enfin son objectif : mettre en place une monarchie vraiment
    parlementaire avec, pour reprendre sa propre expression : un roi « qui règne mais ne gouverne
    pas ». Il veut aussi un lien fort entre le gouvernement et la majorité parlementaire.
  • Soult 3.0 (Avec Guizot) - 13ème Ministère

    Pourtant, il ne ressemble pas aux autres. En effet, il est
    homogène. Cela explique largement pourquoi il va durer jusqu’au 18 septembre 1847, soit 6 ans, 10 mois et 20 jours : un record. D’ailleurs, le 18 septembre 1847, le ministère ne change guère, Guizot devient simplement Président du Conseil en remplacement de Soult qui a démissionné en raison de son grand âge : 78 ans.
  • Guizot - 14ème Ministère

    Un premier rapprochement avec le Royaume-Uni est effectué en 1843. On peut donc
    parler de « première Entente cordiale ». 44 La reine Victoria séjourne en 1843 puis en 1845 au
    château d’Eu en Normandie. 45 Ce rapprochement passe mal dans un pays fortement antibritannique.