1789-1804

  • États généraux

    Le roi convoque les états généraux, une assemblée des représentants des trois ordres (noblesse, clergé, tiers-état)
  • Assemblée nationale

    Les députés du tiers-état, déçus par les propositions du roi et estimant qu’ils représentent l’essentiel de la Nation se proclament Assemblée Nationale.
  • Serment du jeu de paume

    Le roi ayant fermé la salle où ils se réunissaient, les membres de l’assemblée nationale décident de se regrouper dans la salle du jeu de paume, dans laquelle il font serment de ne pas se séparer avant d’avoir rédigé une constitution pour la France. Ils transforment la monarchie sans l’accord du roi.
  • Assemblée constituante

    Le roi cède et invité les députés de la noblesse et du clergé à se joindre à ceux du tiers-état pour former une assemblée constituante
  • Prise de la Bastille

    Les parisiens prennent la bastille. La Bastille est une prison royale, elle est le symbole de la monarchie absolue et du pouvoir arbitraire du roi. La garde espère y trouver des armes.
  • Grande Peur

    Un mouvement de panique lié à la crainte d’un complot aristocratique et à la rumeur de pillage s’empare des campagnes. Au cours de la grande peur, les paysans s’arment et s’attaquent aux seigneurs pour détruire les registres de propriété. Parfois ils pillent et brûlent les châteaux.
  • Abolition des privilèges

    Pour calmer le peuple, l’assemblée nationale décrète l’abolition des privilèges et la fin de certains droits du seigneur. Ces décrets marquent la fin de la société de l’ancien régime. Il s’agit d’une révolution sociale dans la mesure où tous les Français sont placés sur un même pied d’égalité face aux impôts.
  • Déclaration des droits de l’homme et du citoyen

    L’assemblée nationale constituante adopte la DDHC. Les députés se servent de ce texte pour organiser un nouveau régime et bâtir une société nouvelle. Elle affirme deux nouveaux principes : la liberté et l’égalité et de nouveaux droits mais aussi des devoirs. Elle établit la séparation des pouvoirs et la souveraineté nationale : les sujets deviennent des citoyens